Ses "sujets" étaient nus
2006-08-01 06:11:28 · 6 réponses · demandé par attendrissant 4 dans Arts et sciences humaines ➔ Histoire
Tourtoirac est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine.
* Orllie-Antoine Ier, roi d'Araucanie, inhumé à Tourtoirac.
Antoine de Tounens, né le 12 mai 1825 à La Chèze, commune de Chourgnac, en Dordogne, mort le 17 septembre 1878 à Tourtoirac, aventurier français.
Sa vie a fait l'objet d'un ouvrage de Saint-Loup, Le roi blanc des Patagons (1950) et d'un roman, de Jean Raspail, Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, adapté au cinéma.
Il mena d'abord une vie commune, devenant avoué en 1851. Il vend sa charge en 1857, après avoir obtenu le 27 juillet de pouvoir ajouter une particule à son nom. Il débarque au Chili le 28 août 1858 à Coquimbo, à 400 kilomètres de Santiago. Il gagne la province d'Arauco en 1860, où il proclame une constitution le 17 novembre. Il fut proclamé roi de Patagonie-Araucanie sous le nom d'Orélie-Antoine Ier (ou Aurélie ou Orllie), le 16 novembre 1860. Il s'appuie sur les tribus Puelches et Tehuelches, qui lui restent fidèles par la suite, mais est fait prisonnier par les troupes chiliennes, puis condamné à l'internement dans un asile de fous. L'intervention du consul général de France lui permet de regagner la France.
La Bibliothèque nationale conserve la trace, sous la référence FRBNF37292994, d'une souscription organisée en sa faveur, notamment à Bordeaux, à partir de l'été 1866 ; il trouve ainsi un appui, et monte une seconde expédition en 1869. Il ajoute à ses revendications sur le royaume d'Araucanie la Patagonie, une des régions les moins accueillantes du globe, située dans le Sud de l'Argentine. De retour en France, il lance une nouvelle expédition en 1874. Il est immédiatement arrêté, emprisonné puis libéré sur intervention de l'ambassade de France. Sa dernière tentative échoue en 1876.
* Achille Laviarde, dit Achille Ier, roi d'Araucanie, inhumé à Tourtoirac.
Né à Reims, 201, rue du Barbâtre, le 7 novembre 1841, décédé à Paris 12e, 2, avenue du Trône, le 16 mars 1902. Inhumé à Reims, Cimetière du Sud, il fut exhumé le 15 septembre 1976 pour reposer à Tourtoirac (Dordogne).
Le personnage pittoresque que fut Achille Laviarde était le fils d'un fabricant de tissus de Reims, et passa son enfance au 33, rue du Barbâtre. À Reims, Achille fit ses études au Lycée, jusqu’en 1859. De 18 à 23 ans, il voyage : Tour de France , Italie, Suisse, Allemagne, Belgique, Angleterre, Algérie. Son père meurt en 1867. Achille était alors au service du Bey de Tunis. De retour en Europe, le duc d’Acquaviva (?) le charge d’une mission pour Saint-Marin (!) II revient à Reims, et s’y occupe de politique en faveur du candidat impérialiste Édouard Werlé, maire de Reims.
Connu pour soutenir les comités bonapartistes, le 15 janvier 1873, i1 assiste, officiellement, aux obsèques de Napoléon III.
16 mars 1874, « Chef » de la Députation rémoise à la proclamation de Majorité du Prince impérial (Sur la photographie du groupement des personnalités rassemblées à cette occasion à Cambden-House, on l’y voit aux côtés de Paul de Cassagnac).
En 1878, il s’occupe de Coopératives ouvrières. Et c’est à cette date que la mort d’Orllie-Antoine Ier, roi d’Araucanie, va faire virevolter son existence.
Le 17 septembre 1878 décédait à Tourtoirac (Dordogne), S. M. Orrlie-Antoine Ier, déformé en Orélie-Antoine Ier, roi d’Araucanie et des Patagons, après avoir proclamé comme successeur Gustave-Achille Laviarde, prince des Aucas, duc de Kialéon.
En 1882, le nouveau roi a déjà son secrétaire d’État : le comte de La Rosa. Il fonde un ordre de chevalerie : « la Constellation du Sud », suivi d’autres : « la Couronne d’Acier », « l'Étoile du Sud ». Un Conseil des ministres sera présidé par le ministre d’État Antoine-Hippolyte Cros, assisté par Émile Quétard, avocat à la Cour d’appel de Paris ; Gourdon de Genouilhac, homme de lettres ; Raymond Blanche, ex-sous-préfet ; Alfred Perron, avocat, débris des luttes législatives du Second Empire en déroute, ex-inspecteur des Finances et consul d’Araucanie ; les deux frères Meulemans, Belges ; le prince grec Mavrocordato ; Ch. Rivière, consul àSaint-Malo ; Oscar Moller, ingénieur ; Ignace Egermann, citoyen honoraire de Saint-Pétersbourg et Léon Allain, sous-lieutenant territorial au 10e hussards.
Le « Gotha » enregistre l’existence officieuse de S.A.R. le prince d’Araucanie et de ses conseillers : Jean-Robert d’Antenac, Vte de Constantin ; Jean-Paul de Hault, Vte de Lassus ; Georges-Thierry de Fontmanoir ; Armand de Haërne, sous-préfet en disponibilité et le député limousin Chavoix, notaire à Excideuil. Le comte Pecci, neveu du pape Léon XIII, lui donne de la « Majesté » ! Ajoutons à ce mémorial impressionnant le nom d’un modeste concitoyen de Laviarde, ami des premières heures, Émile Godret, dit Bazière, enfant du Barbâtre, qui avait accepté la charge d’un Ministère de la marine. Bouffonnerie qu’un Offenbach eût pu mettre en musique, sur un livret de Meilhac et Halévy !
Au cours du repas, il conférencia brillamment sur son royaume in partibus, dont il eût pu doter la France, si le Gouvernement l’avait soutenu, de son argent et de sa diplomatie.
2006-08-01 06:16:48 · answer #1 · answered by Anonymous · 1⤊ 1⤋
Antoine de Tounens,
né le 12 mai 1825 à La Chèze, commune de Chourgnac, en Dordogne,
mort le 17 septembre 1878 à Tourtoirac,
aventurier français.
Sa vie a fait l'objet d'un ouvrage de Saint-Loup, Le roi blanc des Patagons (1950) et d'un roman, de Jean Raspail, Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, adapté au cinéma.
Il mena d'abord une vie commune, devenant avoué en 1851. Il vend sa charge en 1857, après avoir obtenu le 27 juillet de pouvoir ajouter une particule à son nom. Il débarque au Chili le 28 août 1858 à Coquimbo, à 400 kilomètres de Santiago. Il gagne la province d'Arauco en 1860, où il proclame une constitution le 17 novembre. Il fut proclamé roi de Patagonie-Araucanie sous le nom d'Orélie-Antoine Ier (ou Aurélie ou Orllie), le 16 novembre 1860. Il s'appuie sur les tribus Puelches et Tehuelches, qui lui restent fidèles par la suite, mais est fait prisonnier par les troupes chiliennes, puis condamné à l'internement dans un asile de fous. L'intervention du consul général de France lui permet de regagner la France.
La Bibliothèque nationale conserve la trace, sous la référence FRBNF37292994, d'une souscription organisée en sa faveur, notamment à Bordeaux, à partir de l'été 1866 ; il trouve ainsi un appui, et monte une seconde expédition en 1869. Il ajoute à ses revendications sur le royaume d'Araucanie la Patagonie, une des régions les moins accueillantes du globe, située dans le Sud de l'Argentine. De retour en France, il lance une nouvelle expédition en 1874. Il est immédiatement arrêté, emprisonné puis libéré sur intervention de l'ambassade de France. Sa dernière tentative échoue en 1876.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Orllie-Antoine_Ier
2006-08-01 06:20:47 · answer #2 · answered by Valery 5 · 1⤊ 0⤋
moi.
menddimitri@yahoo.fr
2006-08-01 06:19:54 · answer #3 · answered by Baby King 3 · 0⤊ 0⤋
Orllie-Antoine Ier, roi d'Araucanie, inhumé à Tourtoirac.
2006-08-01 06:17:53 · answer #4 · answered by Anonymous · 0⤊ 0⤋
orlli antoine 1°,mais je le connaissais pas!
2006-08-01 06:16:52 · answer #5 · answered by basto 2 · 0⤊ 0⤋
Naissance à Tourtoirac, d'Antoine de Tounens, futur avoué et éphémère "roi de Patagonie et d'Araucanie"(Chili), sous le nom d'Orélie Antoine 1er.
2006-08-01 06:16:39 · answer #6 · answered by pat2dma 4 · 0⤊ 0⤋