Hélas, si la musique du grand Richard est merveilleuse, ses théories humaines le sont beaucoup moins. Wagner était un grand partisan des théories de Gobinau qui prônaient la prédominance de la race blanche (aryenne - si cela t'intéresse, voir le paragraphe sur la théorie raciale à http://fr.wikipedia.org/wiki/Gobineau ). Il est fort probable que Wagner vivait un sentiment de frustration à l'égard de Meyerbeer (français et juif)qui l'avait largement aidé au début de sa carrière (peut-être un peu trop car Dieu sait ce qu'il s'est passé par la suite !!!). Dès lors, Bien des musiques de Wagner portent symboliquement un message raciste et antisémite dans ses dernières oeuvres. Parsifal en est un exemple flagrant (mettant en évidence tous les maux sur le dos des juifs !!!)... reste que la musique est géniale... aux antipodes du détestable personnage qu'était le compositeur ! Ce qui explique que Daniel Barenboim, chef d'orchestre juif extraordinaire, passionné par Wagner, ait tenté de faire joué Parsifal en Israêl, mais sans succès tant les réactions furent violentes à l'égard de la musique... au point de dénigrer le chef lui-même !!! alors que c'est probablement l'une des personnalité les plus géniale dans le rassemblement culturel entre juifs et palestiniens par le biais de la musique (voir son Divan Orchestra - http://www.arte-tv.com/fr/un-ete-de-festivals/A_20l_27antenne/912442,CmC=932740.html ).. une entreprise formidable par les temps qui courent et une belle leçon de tolérance !!!
2006-07-20 12:21:16
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answer #1
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answered by trazom 2
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Le dénommé AH, le deuxième burreau du monde, apres Stalin, avait fait du festival de Bayeruth un element pricipal de la propagande nazie.
Voir aussi
http://richardwagner.free.fr/winifred.htm ainsi que
http://fr.wikipedia.org/wiki/Winifred_Wagner
Et encore une citation plus developée :
L'antisémitisme de Wagner et l'appropriation de sa musique par les nazis
Cet aspect marginal de la personnalité de Wagner a donné lieu à une abondante littérature du fait de l'exploitation à la fois superficielle et illégitime de sa musique par le régime national-socialiste, ainsi que de la proximité (d'aucun diraient compromission) de la famille Wagner avec l'entourage d'Adolf Hitler.
Un contexte très différent de celui du XXIème siècle
Il convient d'abord de rappeler que l'antisémitisme de Wagner, si déplaisant qu'il soit à l'oreille moderne, n'a rien d'exceptionnel à son époque, particulièrement en Europe centrale ou se pose déjà ce que l'on appelera, avec les conséquences que l'on sait, la "question juive". Ces opinions, comme les préjugés raciaux en général, étaient courants et non stigmatisés. Le "racisme hygiènique", l'hostilité aux juifs et en général aux "races" considérées comme "inférieures" ou "inégales", l'assimilation entre race et nationalité étaient des concepts et des opinions tout à fait normales au XIXème siècle, tant en Allemagne que dans le reste de l'Europe. Le colonialisme, la ségrégation aux Amériques, la montée des nationalismes conditionnaient largement les modes de pensée. Les opinions exprimées par Wagner n'étaient donc ni exceptionnelles ni marginales, et prenaient en outre place dans la copieuse vie intellectuelle de l'époque, à laquelle, comme beaucoup d'artistes de son temps, Wagner prenait part. Les opinons de Wagner sur la "question juive" n'eussent donc eu, en raison de leur banalité, que fort peu d'intérêt sous une signature plus modeste. On pourrait en dire autant des réflexions très ambigües de Karl Marx dans sa discussion avec Bruno Bauer, qui ont fait couler presque autant d'encre.
Que cela nous plaise ou non et après tant de malheurs, la "question juive" se posait à l'époque, pour le meilleur comme pour le pire, y compris aux yeux même de nombreux intellectuels juifs: entre pogrom et assimilation, les discussions entre penseurs juifs faisaient rage: on trouve ainsi des propos surprenants sous la plume d'un Théodore Herzl, ou encore sous celle d'un jeune précurseur de Freud, Otto Weininger dans un livre oublié mais à son époque fort influent dans le monde germanique: Sexe et Caractère. Ainsi notre extrême prudence, cette idée selon laquelle "les paroles peuvent tuer" est une idée récente, dont ne s'embarassaient pas les contemporains de Wagner.
Il est néanmoins incontestable que Richard Wagner, tout au long de sa vie, dans ses conversations, dans ses écrits, n'a cessé d'émettre des opinions violemment antisémites. Accusant fréquemment les Juifs (et en particulier les musiciens juifs) d'être des étrangers nuisibles à l'Allemagne, il préconisait leur assimilation à la culture germanique. L'assimilition était, il faut le préciser, sujet de débat entre les intellectuels juifs eux-même.
Le premier essai de Wagner, dont le titre sonne évidemment très dicordant aux oreilles contemporaines (Le judaïsme dans la musique), est publié en 1850 dans la revue Die neue Zeitschrift für Musik sous le pseudonyme de « K. Freigedenk » (« libre pensée »). Wagner s'était donné pour but d'expliquer la prétendue « aversion populaire » envers la musique des compositeurs juifs tels que Felix Mendelssohn-Bartholdy ou Giacomo Meyerbeer. Il écrivit notamment que le peuple allemand était « repoussé » par les Juifs en raison « de leur aspect et de leur comportement d'étrangers ». Ses descriptions sont éloquentes : les Juifs « sont des anomalies de la nature » jasant « de leurs voix grinçantes, couinantes et bourdonnantes ».
Wagner prétendait que les "musiciens juifs", n'étant pas en relation avec l'esprit authentique du peuple allemand, ne pouvaient qu'écrire une musique artificielle, sans aucune profondeur, et rabâcher la vraie musique à la manière des perroquets.
L'article attira peu l'attention. Cependant, après que Wagner l'eut publié de nouveau en 1869 sous la forme d'un pamphlet signé de son véritable nom, de vives protestations s'élevèrent dans le public d'une représentation des Maîtres Chanteurs.
Wagner a également attaqué les Juifs dans plusieurs autres essais. Dans Qu'est-ce qui est allemand ? (1879), il écrivit par exemple :
« Les Juifs [tiennent] le travail intellectuel allemand entre leurs mains. Nous pouvons ainsi constater un odieux travestissement de l'esprit allemand, présenté aujourd'hui à ce peuple comme étant sa prétendue ressemblance. Il est à craindre qu'avant longtemps la nation prenne ce simulacre pour le reflet de son image. Alors, quelques-unes des plus belles dispositions de la race humaine s'éteindraient, peut-être à tout jamais ».
Du reste, en dépit de ses écrits antisémites, Wagner eut plusieurs amis juifs. Le plus représentatif d'entre eux est le chef d'orchestre Hermann Levi, un Juif pratiquant que Wagner désigna pour diriger la première représentation de Parsifal. Le compositeur souhaita d'abord que Levi se fît baptiser (sans doute en raison du contenu religieux de cet opéra), mais il dut finalement abandonner cette exigence. Levi maintint des relations très amicales avec Wagner et fut sollicité, à ses funérailles, pour porter son cercueil.
Notons encore que l'antisémitisme de Wagner n'est quasiment pas évoqué, dans ses abondants écrits, par son plus génial et son plus fervent admirateur, le juif converti Arnold Schoenberg.
Après la mort de Wagner à Venise en 1883, Bayreuth devint le lieu de rassemblement d'un groupe soutenu par Cosima et formé d'admirateurs zélés du compositeur. À la mort de Cosima et de Siegfried en 1930, la responsabilité du festival échut à la veuve de ce dernier, Winifred Wagner, une amie personnelle d'Adolf Hitler. Le Führer était lui-même un zélateur de Wagner, affublant d'une lecture "nationale socialiste" tant un antisémitisme retiré de son contexte que les thèmes "germaniques" qui jalonnent son œuvre, censés inscrire le maître de Bayreuth dans le fatras idéologique nazi. Il déclara un jour que le national-socialisme n'avait qu'un seul prédécesseur légitime : Richard Wagner. Qu'y pouvait l'interessé ? Les nazis faisaient un usage courant de cette musique et la jouaient lors de leurs grands rassemblements, mais ce n'était pas le seul compositeur apprècié des Nationaux-socialistes: on oublie que Beethoven et Carl Orff aussi furent récupérés par le régime. Ces détournements, le pire XXème siècle le démontrera, sont une pratique récurrente de tous les régime totalitaires.
Eu égard à cette terrible ambiguïté, les œuvres de Wagner ne sont toujours pas représentées en public en Israël, pays pourtant de très haute culture musicale (largement fondée à l'origine par des juifs d'Europe centrale imprégnés de civilisation germanique), où d'ailleurs Wagner est couramment diffusé sur des stations de radio ou sur des chaînes de télévision d'état sans créer plus de scandale qu'à New-York, Paris ou Berlin. Hélas, jusqu'à présent, toutes les tentatives de représentation publique (notamment par le grand pianiste et chef d'orchestre Daniel Barenboim) ont déclenché les plus vives protestations, certains auditeurs ayant même quitté la salle.
2006-07-20 12:24:54
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answer #5
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answered by Margica 1
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