Il va falloir relire vos cours de philo ! :-)
Dans le "Phédon", Platon utilise une image pour désigner les trois parties de l'âme : celle-ci est semblable à un char qui serait tiré par deux chevaux. Le cheval de droite est un bon cheval, docile et courageux, mais le cheval de gauche, rebelle et paresseux, tire le char dans la mauvaise direction. L'âme est donc tiraillée entre deux directions opposées et c'est le rôle du cocher (c'est-à-dire de la raison) de forcer le mauvais cheval à avancer et à suivre le droit chemin. Le mauvais cheval représente les passions les plus bestiales de l'âme humaine (celles que nous devons absolument apprendre à maîtriser). Pendant le sommeil, ces passions se réveillent et conduisent l'âme (le cocher s'étant assoupi) vers des chemins dangereux...
On serait tenter en ce sens d'établir une sorte de "correspondance" entre la tripartition de l'âme chez Platon et la deuxième topique freudienne (le ça, le moi et le surmoi). Freud ne dit-il pas que les rêves sont l'expression imagée de nos désirs les plus inconscients, de nos pulsions les plus secrètes ? Ce serait en fait manquer complètement l'originalité de la théorie freudienne que de s'en tenir à un rapprochement aussi superficiel.
1°/ Le "ça" représente l'instance pulsionnelle, l'expression de nos désirs inconscients. Or, chez Platon, les désirs ne sont pas inconscients : ils se manifestent au contraire "au grand jour" dans nos rêves, alors que Freud affirme que ces désirs est toujours "déguisés".
2°/ Le "moi" est ce qui détermine la représentation consciente de nos désirs. Freud insiste sur le fait que "le moi n'est pas maître dans sa propre maison". Autrement dit, le moi n'est pas capable de contrôler toutes ses pensées (comme dans la névrose obsessionnelle par exemple). Platon considère au contraire que le moi (c'est-à-dire la raison) est capable de dominer tous nos désirs (le "mauvais" cheval).
3°/ Le "surmoi" est une instance qui représente tous les interdits que nous avons intériorisés (la "conscience morale" pour faire simple). Cette instance impose une censure sur certaines de nos pensées qui sont alors refoulées. Rien de tel chez Platon : le tumos (que Platon situe dans le coeur) est ce qui constitue la "vaillance" de l'âme.
Bref, la différence capitale est la "théorie du refoulement" que Freud est le premier à avoir élaboré : ce qui est inconscient, c'est ce qui est caché à soi-même (donc inacessible à notre propre conscience). Or ce qui est caché, c'est ce qui est "refoulé" : ce qui suppose l'existence d'une "censure" (le surmoi) capable de repousser certaines pensées qui veulent entrer dans la conscience. Cette censure n'est pas elle-même conscience : c'est un mécanisme de défense qui agit à l'insu de la conscience (donc du moi). A part l'idée d'une division tripartite (tripartition que l'on trouve aussi chez Aristote, Augustin ou Plotin pour ne citer qu'eux), il y a peu de rapport avec Freud.
La psychanalyse est bien en ce sens une théorie "révolutionnaire" !
2006-07-20 03:43:53
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answer #1
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answered by Anonymous
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Il y a beaucoup de connaissances qui sont bien antérieures au moment où l'humain les a théorisé, puis mit par écrit.
Si vous lisez les philosophes grecs, les penseurs du Taoïsme, la Bible, le Kama-Sutra, les textes sumériens ou ceux de l'ancienne Egypte, vous arrivez vite à la conclusion qu'à ce moment on était déjà capable de consigner par écrit des connaissances sur le corps et l'esprit humain, mais aussi sur la nature ou la société, de façon très précise, nuancée et subtile...
Ce qui revient à admettre que la connaissance même du psychisme humain est quasi préhistorique!
Seule change la formulation, qui est passée du style symbolique à la production d'une littérature qui se veut factuelle.
D'ailleurs, des hommes intelligents comme Jung, Freud ou Piaget connaissaient une partie de cet héritage avant de faire leurs travaux...
2006-07-20 03:48:26
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answer #2
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answered by Michel 7
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Ma révolution à moi, c'est l. a. fuite. C'est cesser d'engraisser les porcs : fin du travail, fin de l. a. consommation = moins d'argent pour les cochons = les cochons meurent, et moi je suis libre En effet, combattre l. a. stress c'est l. a. renforcer. Chaque fois qu'il y a une flamme de protestation, elle est rapidement éteinte par manipulation médiatique, décridibilisation, exclusion, penitentiary, asile, ou coups de matraque. Le peuple n'a plus de pouvoir, il faut bien le reconnaitre. Le peuple ne peut plus que se lamenter sur son triste variety, ou fuir vers des contrées relativement "sauvages".
2016-12-14 10:39:08
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answer #3
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answered by Anonymous
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d'accord avec toi je le retrouve également dans Pirandello "uno, nessuno, centomila", peut etre que les anciens ne voyaient pas l'intéret de le nommer et d'en faire tout un tapage a l'époque,
2006-07-20 02:56:08
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answer #4
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answered by sabah 3
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Je pense qu'il y a du vrai et du faux dans la psychanalyse et dans les théories freudiennes
2006-07-20 02:51:39
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answer #5
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answered by Anonymous
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Non, la psychanalyse, c'est du grand n'importe quoi!!! C'est de l'escroquerie pure!!! Le thérapeute prétend qu'il détient toute la vérité sur son patient, et par des théories beaucoup trop intellectuelles(pour que le patient n'y comprenne bien sûr rien!!!), il essaie de faire croire toutes sortes de choses à son patient!!! Et celui-ci va continuer à venir s'allonger sur le divan pendant dix ans sans que rien ne change!!! Le thérapeute répondra à ça que "tout changement PREND DU TEMPS"!!! Et les coûts sont exagérément élevés!!! Bref, NE VOUS FAITES PAS PRENDRE!!!
2006-07-20 03:07:23
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answer #6
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answered by Julie 2
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la psychanalyse une escroquerie si vous saviez je connais une personne qui a quité son mari a cause de la psychanalyse on lui mis dans la tete qu elle avait epousé l image de son pere et qu elle avait de relations incestueuses avec son mari et elle a quitté son mari elle payait au noir 100 euros la seance chaque semaine....elle est sur la paille et jamais guérie
2006-07-20 02:57:59
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answer #7
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answered by Anonymous
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