English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

ils sont allés acheter ces berets?ou c parceque ca traine chez eux? bref je comprend pas pourquoi une categorie de perssone a le meme truc moche sur la tete! si vs savez merci de me le dire.
cette question est tres serieuse

2006-07-14 03:51:27 · 5 réponses · demandé par Anonymous dans Actualités et événements Actualité et événements - Divers

eric, mais je suis tolerant je me demande pourquoi ils ont tous ca

2006-07-14 04:11:22 · update #1

5 réponses

Le béret, c'est un petit chapeau en laine plat, rond et sans bord, le plus souvent noir.
À l'origine, le béret est une coiffure typique portée au siècle dernier par les paysans du Béarn (partie orientale des Pyrénées-Atlantiques dont la ville principale est Pau) et du pays basque. Puis, le mot a servi par la suite à désigner d'autres coiffures du même style, coiffure utilisée par certains corps d'armée, par exemple; ainsi, le béret du parachutiste est de couleur rouge, le béret du marin porte un pompon rouge, les légionnaires portent aussi un béret, etc. On utilise d'ailleurs maintenant, par métonymie l'expression béret rouge pour désigner en France un parachutiste militaire.
Cette coiffure est ainsi devenue, par son côté pratique (plate, ronde et sans bord), la coiffure-symbole de certains corps d'armées ou corporations. Par exemple, les étudiants des décennies précédentes avaient aussi adopté, comme signe de reconnaissance, cette coiffure, qu'ils recouvraient de différents insignes, et qu'ils appelaient la faluche.
Enfin, de nos jours le béret est une coiffure également portée par les femmes et les enfants et est devenue un accessoire de mode, au même titre que les autres chapeaux.

Étymologie du mot «béret» nach oben
En bas latin, on avait le mot birrum qui désignait une capote à capuchon, une capote étant un petit manteau. Cette forme aurait une origine celtique, sans qu'on ait de réelles attestations. Puis, en ancien provençal, on relève la forme beret, qui voulait dire "bonnet".
Ce mot est ensuite attesté en béarnais, sous la forme berret. Et c'est cette forme qui a été reprise en français standard: on en relève effectivement une attestation vers 1800.
C'est en 1835 que l'on relève la forme encore utilisée aujourd'hui, à savoir béret.



Au delà de la légende, le port du béret semble lié à près de 2000 ans d' histoire. Civile, militaire et religieuse à travers le monde. Quoi de plus surprenant, en effet, à découvrir chez toutes les civilisations, la capacité d' utiliser la matière première (laine du mouton) fournie par la nature pour se protéger, et plus encore, pour affirmer une identité propre au travers du signe distinctif du couvre-chef.

Si le béret demeure un emblème national, il fut avant tout une spécialité ossaloise, donc béarnaise, que I' on ne peut plus dater; le patrimoine en témoigne aujourd'hui, comme à I' église de Bellocq, datant du Xllle siècle.

- Cette coiffe pastorale est mentionnée pour la première fois dans un texte landais datant de 1461 : "de même, tout berettier qui posera ses bérets au marché, pour tout placage et droit de table, paiera un sol morlan"...

- Cette coiffure a fait aussi partie d' un ornement sacerdotal rouge fonce, qu' au temps de Saint-Cyprien, évêque de Carthage, martyrisé en 258, on baptisait "le byrrium".

D' après de nombreux témoignages; le béret fut popularisé et répandu par les guerres carlistes en Espagne (1834-1840) qui lui confèrent en même temps son assimilation au Pays Basque.
Les modes du pyrénéisme et du thermalisme vont contribuer à sa renommée dans toute I' Europe au moins à partir du Second Empire.
Je voudrais rajouter que le béret est assez pyrénéen dans l'ensemble. On le retrouve aussi en Aragon, en Bigorre, Comminges, Couserans...
C'est aussi la caricature du français : le béret, la baguette et le litre de rouge (une sorte de SDF).... un peu parisien...
A une époque, le béret était porté dans toute la France. Voir les photos de la résistance pendant la dernière guerre... mais aussi par l'armée (pas que française)

Il a aussi son musée en Béarn. Y en a-t-il un au Pays Basque ?

On dit le "béret basque" mais aussi le linge basque alors qu'en fait les dessins sont avant tout bigourdan. Il suffit d'aller voir au Musée Pyrénéen au Chateau de Lourdes et la dernière fabrique artisanale prés du stade de Lourdes.
_________________Il y a quelques années, j'ai rencontré dans la petite chapelle de Gabas un monsieur historien sur la vallée d'Ossau qui illustrait ses livres au travers de dessins et aquarelles.

Son nom ?... impossible de m'en souvenir.

Par contre il me racontais justement les origines du Beret et de son nom : Une certaine famille "Beret" de Gabas portait cette coiffe bizare il y a quelques siecles de çà. (fin du Moyen âge)
J'ai aussi rencontré récemment un historien basque qui m'expliquait que le béret (basque, évidemment) était originaire de Biriatou, inventé et porté par la famille Beretche, contraction de beret-etche "la maison du béret".
Donc la vraie maison du béret n'est pas à Nay, mais à Biriatou.
Le béret basque est au Français ce que le chapeau melon est au Britannique. Il est si incrusté dans notre patrimoine national qu'il est, avec la baguette de pain, l'indispensable accessoire de toute caricature du Français moyen. Il est vrai qu'il a couvert durant de longues décennies le chef de nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents. "Autrefois, la politesse voulait qu'on se coiffe lorsqu'on était dehors. Si les bourgeois portaient volontiers le chapeau, les classes ouvrière et paysanne étaient, elles, abonnées au béret. Il suffit de regarder les vieux films pour s'en rendre compte",


Selon la légende populaire, l'histoire du béret remonterait à Noé qui aurait embarqué à fond de cale de son arche des moutons dont il fallait régulièrement tondre la laine. Le piétinement des bêtes sur leur propre laine aurait permis de découvrir cette matière feutrée imperméable dont sont faits les bérets. Plus sûrement, son invention remonterait à la tradition pastorale. Pendant la transhumance, les bergers pyrénéens se confectionnaient en effet à partir de la laine de leurs moutons et à l'aide de grosses aiguilles de buis des couvre-chefs pour se protéger à la fois du soleil et de la pluie.

La trace la plus ancienne de l'existence du béret se trouverait sur le fronton de la cathédrale d'Oloron-Sainte-Marie, au coeur des Pyrénées-Atlantiques, où plusieurs figurines représentent des personnages arborant "une coiffe ronde, ample et souple" attestant ainsi qu'il existait bien dès le Moyen Age.

Basque ou béarnais ?
Mais la question essentielle n'est pas tant la date du premier béret que son origine. Basque ou béarnaise ? Les deux communautés n'ont sans doute pas fini de se quereller sur le sujet ! Une chose est sûre: s'il a été fabriqué de façon artisanale au Pays basque, le béret ne l'y a jamais été de façon industrielle. Seules deux villes béarnaises, Oloron-Sainte-Marie et Nay, peuvent se prévaloir d'avoir accueilli des fabriques de bérets basques. Les Béarnais en revendiquent donc logiquement la paternité. Et, si l'on en croit leurs explications, le détournement d'origine du béret daterait du Second Empire. A l'époque, l'audience du béret ne dépassait pas le sud de l'Aquitaine. Les Parisiens en ignoraient même l'existence, si bien que les membres de la cour qui suivaient l'impératrice Eugénie dans ses villégiatures biarrotes ont cru, de bonne foi, qu'il s'agissait là d'une spécialité basque. Une erreur encore vivace aujourd'hui et qui s'est propagée partout dans le monde.

"En Allemagne, un béret ne se vend pas s'il ne porte pas la mention
"véritable béret basque"", On rapporte aussi en Béarn que cette assimilation au Pays basque pourrait résulter de l'émigration qui a conduit de nombreux Basques à s'installer aux Etats-Unis d'où se serait répandue la méprise.

D'abord de fabrication artisanale, le béret est entré dans l'ère industrielle en 1810 avec la création de la première fabrique à Oloron-Saint-Marie. Dès lors et pendant cent cinquante ans, son succès ne s'est pas démenti. "Par moments, comme à la fin de la dernière guerre, la demande était si forte que les fabricants n'arrivaient pas à y répondre", raconte Jean Olibet. Durant ces quelques décennies, le béret se développe considérablement en France et s'exporte partout dans le monde. Au plus fort de son essor, on a pu compter jusqu'à 25 fabriques de bérets au Béarn - dont les deux tiers à Oloron - pour fabriquer jusqu'à 1,5 million d'unités par an les meilleures années.

De multiples usages
L'après-guerre confirme le succès du béret qui dispose d'un avantage déterminant sur les autres coiffures. "Le béret est plat. Il s'avère bien plus commode que les chapeaux pour monter dans une voiture", Et puis il a bien d'autres fonctions que celle de couvrir la tête : il peut remplacer le porte-monnaie, servir de panier pour la cueillette des champignons ou des cerises, servir à chasser les mouches et... même à calmer les enfants turbulents...

Mais autre époque, autres moeurs. Le port du couvre-chef tombe en désuétude dans les années 70 entraînant le déclin progressif du béret traditionnel qui ne représente plus aujourd'hui qu'environ 20 % de la production française. Poussés par la nécessité, quelques industriels ont su s'adapter à l'évolution du marché. Les plus entreprenants ont pris le virage de la mode féminine pour développer une nouvelle gamme de produits. Leurs bérets se sont alors déclinés sous toutes les couleurs et sous toutes les formes. "Nous sommes devenus des fabricants d'accessoires de mode", Mais pas n'importe lesquels.

Pour résister à la concurrence internationale, les béretiers français ont dû se contenter de la niche des produits haut de gamme, laissant le reste aux fabricants des pays à bas coût de main-d'oeuvre. Car la France est loin d'avoir le monopole de la fabrication du béret. Outre les Chinois, les Pakistanais et les Indiens, les Tchèques ou les Sud-Africains, par exemple, en produisent eux aussi.

Le béret de Faye Dunaway...
Le béret accessoire de mode féminine a évidemment des caractéristiques différentes du béret traditionnel. Le créneau est cyclique et dépend bien sûr des phénomènes de mode. Ainsi, le fameux film Bonnie and Clyde d'Arthur Penn, dans lequel Faye Dunaway, alias Bonnie Parker, portait le béret, aurait largement contribué au retour en force du béret chez les femmes...

Les fabricants de bérets ont aussi profité après-guerre d'un débouché providentiel. Les armées britanniques, puis françaises ont en effet à cette époque adopté cette coiffe pour l'ensemble de leurs troupes, imitées depuis lors par bien des armées du monde, y compris les militaires sous contrat de l'ONU. Mais, si le béret militaire représente encore quelque 20 % de l'activité des deux béretiers béarnais, la fin de la conscription en France a considérablement pesé sur leur activité. Ils ne produisent plus aujourd'hui que 20.000 bérets par an pour l'armée française, contre 360.000 il n'y a encore que cinq ans.


La "tarte molle"
"Le béret est un produit qui paraît très simple à fabriquer. C'est tout le contraire. C'est tout sauf de l'artisanat", La matière première du béret est un fil de laine. Il est tricoté dans des métiers automatiques qui produisent des "grandes tartes molles" qu'il faut remailler de sorte qu'au centre ressorte le cabillou, ce petit bout de laine qui suscite si souvent tant d'interrogations.
Les bérets sont ensuite plongés, battus, martelés dans de l'eau savonneuse pour les feutrer. C'est l'opération de foulonnage. Elle précède la teinture puis la mise en forme et le séchage. Le béret est alors gratté et enfin tondu pour lui donner toute sa douceur. Ce n'est qu'ensuite qu'il est confectionné avec un rebord en cuir et une éventuelle doublure.

2006-07-14 04:08:31 · answer #1 · answered by nesquick87 4 · 0 0

Bonjour

Peut-être que vous aimé pas ça fait partie de leur coutume,il faut être tolèrent avec les autres.

2006-07-14 11:09:27 · answer #2 · answered by GIRY ÉRIC 4 · 0 0

Pour eux ce n'est pas un truc moche, c(est traditionnel et ça protège du soleil ou de la pluie.

Eux y rigolent quand ils te voient avec tes pompes rouges simili sport de varlope tout droit sorti de ton immeuble en béton ! !

2006-07-14 10:56:32 · answer #3 · answered by Contre Courant 5 · 0 0

moi, "j'ai jamais compris pourquoi une categorie de perssone a le meme truc moche": un survetement jaune poussin ou vert poubelle avec des chaussettes par dessus !

tu vois tout les gouts sont dans la nature !

2006-07-14 10:55:44 · answer #4 · answered by homatesala 5 · 0 0

moi j'étais sapeur, j'avais un bêret que je garde pour mes vieux jours

2006-07-14 10:55:30 · answer #5 · answered by Anonymous · 0 0

fedest.com, questions and answers