C'est une question tres difficile et personnelle. J'aprecie qu'en France, le choix de cette consideration reviennent aux femmes (et à leurs compagnons) plutot qu' au legislateur
Edit: je reagis aux autre réponses. Attention! autant je suis d'accord pour que les victimes de viol ais le droit d'avorter (tout en sachant que certaines femmes voudront peut etre le garder) autant dans le cas d'enfant handicapé c'est carrement dangereux et à la limite de l'eugenisme. Je signale au passage que les enfants handicapés avorté le sont au benefice seul des parents, un handicapé mental peut etre heureux comme un handicapé physique. Et ca c'est sans parler des dérives que ca peut entrainé (on avorte jusqu'a ce que le bébé soit blond ou je ne sais quoi)
2006-07-05 01:02:26
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answer #1
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answered by AnneLover 3
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Evidemment qu'il est humain, que voulez vous qu'il soit d'autre: animal peut être?
Je pense qu'il faudrait réfléchir sur les conséquences de vos actes avant de les commettre, et donc de réfléchir sur le sens que vous donnez aux relations intimes.
2006-07-05 13:41:20
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answer #2
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answered by LA VACHE MOUMOU 5
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question pas simple, pourtant je statue contre (en revanche l'euthanasie ne regarde que l'intéressé) quel sont les références pour juger du bonheur ou malheur de quelqu'un ? aujourd'hui il y a la pilule, le sterilet, la capote... si après tout ça t'assume pas, ben y reste encore la dass, mais c'est certainement moins glorieux pour toi, et c'est en fait tout ce qui préoccupe les couples qui avortent, leur petit bonheur. quand aux femmes violées, il ne doit certes pas etre jouissif de sentir grossir pendant neuf mois le fruit d'un viol, mais ce ressenti n'est qu'une idée en rien comparable avec l'acte de tuer. la législation francaise postule que le foetus n'est pas une personne (un individu) soit, bien qu'l le soit potentiellement, mais est ce l'individu qui est sacré ou la vie qui le supporte ? (ah le mot sacré est laché, on peut douter de l'existence de dieu, mais le sacré est une évidence pour qui s'emeut de musique ou de poesie.) mais peut etre que je suis contre aussi parce que j'aurais pu avoir un grand frere (ou soeur) au lieu de me dire qu'on a préférer me supprimer parce que il fut un temps ou j'etais génant, mais aprés tout cela aussi n'est qu'une idée.
2006-07-05 11:27:01
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answer #3
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answered by 31416r 5
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Un embryon (je n'emploie pas le mot foetus) peut se diviser en 2 et donner 2 embryons, tres tard. Dans certains cas apres la 11eme semaine, comme l'a montré une équipe anglaise l'an passé...
Ce qui signifie que si il existe une "ame" ou une "personne", elle ne peut pas exister avant cette 11eme semaine.
A moins que les jumeaux soient des demi-humains, ou partage la meme conscience (ce qui me fait rire)...
2006-07-05 11:03:26
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answer #4
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answered by Freaky 3
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Je suis pour l'avortement (ou accouchement thérapeutique) dans les cas suivants :
Impossibilité pour la mère d'éduquer son enfant (aliénation mentale)
Viol
Inceste
Malformations graves et irréversibles du foetus
Si la vie et/ou la santé de la mère est en danger
En tant qu'humain, nous n'avons pas le droit de mettre au monde un être qui ne sera que souffrance toute sa vie...d'autant plus qu'il n'a rien demandé à personne....voilà la véritable éthique, à mon avis bien sûr !
2006-07-05 10:27:57
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answer #5
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answered by Anonymous
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Si l'islam enseigne que la vie des humains déjà nés est sacrée, il enseigne également le caractère sacré de la vie humaine au stade fÅtal. A l'époque du Prophète (sur lui la paix), une musulmane avait, lors d'une dispute, donné un coup à une autre femme enceinte, et le coup avait entraîné la perte du bébé de celle-ci. Le Prophète avait alors rendu obligatoire sur l'auteur de ce coup volontaire ayant entraîné involontairement l'avortement de s'acquitter d'un dédommagement (ghurra) (rapporté par Al-Bukhârî, Muslim, et autres). Ceci se fait vis-à -vis de la mère lésée. Vis-à -vis de Dieu, disent les savants, l'auteur d'un pareil coup doit également jeûner deux mois consécutifs de jeûne comme demande de pardon (kaffâra), conformément au verset coranique 4/92. Or, il ne s'agit pas de préserver seulement le droit de la mère à garder le bébé qu'elle portait, mais également le droit de ce fÅtus à naître et à vivre. C'est pourquoi les savants musulmans ont, par analogie sur la base de ce Hadîth, émis l'avis disant que le père du fÅtus doit lui aussi donner ce type de dédommagement (ghurra) à la mère et aux autres membres de la famille, de même qu'il doit demander pardon à Dieu par ces deux mois de jeûne, si c'est lui qui a été la cause de la perte du fÅtus par un acte délibéré. Même si c'est la mère qui en a été la cause, elle doit s'acquitter de ce dédommagement et de cette demande de pardon (cf. Al-Mughnî, Ibn Qudâma).
Comme l'a mis en évidence le savant musulman Al-Khudhrî Bek, à considérer le fÅtus qui se trouve dans le sein de sa mère, on s'aperçoit que si, d'une part, il ne possède pas entièrement encore une existence indépendante de sa mère (ce qu'il n'acquerra qu'avec sa venue au monde, au moment de la naissance), en revanche et d'autre part, il ne constitue pas non plus un organe de sa mère mais possède une existence propre (cf. Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, p. 133). Le fÅtus existe donc déjà , mais pas de la même façon que l'être humain qui est déjà né. Le savant Al-Ghazâlî, mettant justement en exergue l'existence que le fÅtus possède et expliquant la différence entre la contraception et l'avortement, écrit en substance : "Le premier niveau de l'existence humaine est la rencontre des semences masculine et féminine, d'où il s'ensuit la préparation à la vie [apparemment il décrit là la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde] : se débarrasser de cette existence humaine est mauvais. Le deuxième niveau de cette existence est le développement de l'embryon : supprimer cette existence est plus grave encore. Le troisième niveau apparaît au moment où l'âme [ar-rûh al-insânî] est insufflée dans l'embryon : tuer cet embryon devient alors plus grave encore. Enfin, le quatrième niveau de l'existence humaine commence avec la naissance [et dure donc toute la vie] : attenter alors à la vie est très grave" (Al-Ih'yâ, tome 2 p. 82). L'âme humaine est insufflée dans l'embryon, d'après les dires du Prophète, au 120ème jour de la vie fÅtale (rapporté par Muslim, d'autres versions existent aussi). Il ne s'agit pas de l'âme "biologique" (ar-rûh al-hayawânî, qui existe depuis bien avant ce moment), mais de l'âme "spirituelle" (ar-rûh al-insânî ou ar-rûh ar-rabbânî), qui, d'après l'islam, fait la différence entre l'homme et l'animal (Fatâwâ mu'âsira, tome 2 p. 543).
Cette double caractéristique du fÅtus explique la position de l'islam au sujet de l'avortement :
Parce qu'il possède une existence qui lui est propre, le fÅtus ne doit pas être supprimé : l'avortement ne peut constituer une forme de limitations des naissances, et la règle générale à son sujet est l'interdiction.
Mais parce que l'existence du fÅtus n'est pas encore complète comme l'est celle de l'être déjà né, l'avortement devient autorisé en cas de nécessité valable. Quels sont ces cas de nécessité valable, les savants musulmans font à ce sujet une distinction entre le moment de la vie fÅtale qui suit le troisième niveau évoqué par Al-Ghazâlî et le moment qui le précède. Ce moment marque une étape dans l'existence humaine, qui passe alors à un niveau supérieur, comme nous l'avons vu : il devient alors plus grave de mettre fin à cette vie, et les cas de nécessité valable diminuent.
En vertu de ces principes, des savants musulmans ont émis l'avis suivant, qui fait la distinction entre deux cas de figure :
En ce qui concerne le fÅtus qui a atteint le troisième niveau d'existence – et qui a donc 120 jours ou plus –, il n'est permis d'avoir recours à l'avortement que dans un cas extrême : celui où il est établi médicalement que la mère va mourir si elle reste enceinte de ce fÅtus. Il est vrai que certains savants sont d'avis que le recours à l'avortement est interdit même dans ce cas, car mère et fÅtus sont tous deux des êtres vivants, et l'on ne peut, pour sauver la vie d'un être humain, en tuer un autre. Néanmoins, l'avis autorisant l'avortement dans ce cas est dû à la considération suivante : certes, l'existence de l'embryon a alors atteint son troisième niveau ; cependant elle n'est pas encore au même niveau – le quatrième – que celui de sa mère, et ce cas de nécessité absolue autorise que l'on préserve la vie de la mère en mettant fin à celle du fÅtus (Halâl wa harâm, Khâlid Saïfullâh, pp. 308-309, Fatâwâ mu'âsira, Al-Qardhâwî, tome 2 p. 547).
Et en ce qui concerne le fÅtus qui n'a atteint que le premier ou le second niveau d'existence – et qui n'a donc pas encore 120 jours –, il est permis d'avoir recours à l'avortement :
– dans le cas où il est établi médicalement que la mère risque une très grave maladie ou la mort si elle reste enceinte de ce fÅtus,
– et dans le cas où il est établi médicalement que le fÅtus est atteint d'une malformation grave ou qu'il souffre d'une très grave maladie.
Vous avez noté que, pour les deux cas, j'ai bien dit : "dans le cas où il est établi médicalement" : il s'agit en effet d'avoir un avis médical sûr et non de se baser sur ses pensées personnelles.
2006-07-05 08:37:34
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answer #6
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answered by Anonymous
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Je pense que la seule situation là où on peut tolérer l'avortement, c'est lorsqu'on va commettre un crime en laissant la vie à un être qui souffrira tellement et fera souffrir son entourage, exemples: les mangoliens, les SIDAtiques, les attardés mentaux!
2006-07-05 08:18:48
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answer #7
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answered by yousmido 2
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Question difficile...
D'apres moi c'est entre l'etre humain et l'amas de cellules...
Est-ce qu'avorter est forcement tuer? Hummm je ne sais pas...
Ca dépend d'enormement de parametre. Mais laisser naitre un enfant dont on sait d'avance qu'il sera malheureux (lourd handicap, situation familial critique) est-ce mieux?
2006-07-05 08:12:09
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answer #8
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answered by ginette 6
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pour l avortement mais juste en cas de viol et pour la castration des violeurs et pour la peine de mort des pedophiles.
2006-07-05 08:11:31
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answer #9
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answered by oupsss 2
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TRES difficile debat.
L'avortement de confort (j'avais oublié ma pillule hihihih!!!) est choquant, l'interdiction aussi.
Il faut donc bien trouver un compromis et definir legalement le status du feotus.
Definir que le feotus est un etre humain est dangereux car on pourrais attaquer pour MEURTRE toute mere negligente (qui fume ou se drogue ou conduit comme une merde) qui a perdu son enfant.
D'un autre cote la justice francaise n'a pas inculpé un chauffard ayant tué le bebe dans le ventre de sa mere dans un accident, et je trouve cela choquant aussi.
Le legislateur a preféré definir l'humanité a partir de la naissance, et ainsi autoriser les avortements.
2006-07-05 08:08:39
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answer #10
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answered by pingouin pirate 4
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