English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

10 réponses

je ne crois pas que cela soit possible. Tu tiendras toujours du bien ou du mal pour prendre une decision. Autrement, tu n'aurais pas ni ame ni conscience.

2006-06-19 17:06:49 · answer #1 · answered by Quoi? 5 · 0 0

Et si l'on disait non, cela nous avancerait à quoi? Un jugement de valeur n'est pas nécessairement de vérité. Maintenant il s'agit aussi de définir le "souverain bien". Est-ce le plaisir (hédonistes), le bonheur (épicuriens) le devoir (stoïciens, Kant), l'intérêt, l'utile (Bentham, Stuart-Mill) etc.....

2016-12-13 17:27:22 · answer #2 · answered by gambrell 3 · 0 0

L'arbre de l'humanité
Une légende malgache raconte qu'il existe un arbre
qui résume à lui tout seul la complexité des caractères
humains, sans cesse agités par des humeurs contraires.

"L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du
village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-pères
et les grands-pères des grands-pères l'avaient toujours
vu. On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On
le savait magique. Des femmes trompées venaient le
supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret,
cherchaient auprès de lui un remède à leur mal.
Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.

Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était
empoisonnée. Mais on ne savait laquelle : le tronc massif
se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la
vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.

Une année, un été chaud assécha la terre, un automne
sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà
rabougries. La famine envahit bientôt le village.
Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable.
Aucun de ses fruits n'avait péri.

Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait
choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient
aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim
s'ils n'y goûtaient pas.

Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa
soudain s'avancer. Sous la branche de droite il fit halte,
cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut.
Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur
les fruits sains de la branche droite.

Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût
d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient
eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.

En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée
noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits.

Que représente cet arbre sinon le symbole de nous-mêmes ?
A la fois bons et méchants, généreux et avides, emportés et
sages, en quête de vérité et en proie à l'erreur, nous
traversons pourtant la vie sur nos deux jambes. Et tant que
nous restons entiers, le positif se mêle en nous au négatif.
C'est une preuve de bonne santé !

Y avez-vous déjà pensé : si nous étions naturellement bons,
nous n'aurions aucun mérite à le devenir...


"N'allons pas chercher mystère trop loin : le plus incroyable
c'est encore un autre être humain "

2006-06-20 11:17:47 · answer #3 · answered by maitre yoda 2 · 0 0

Nietzzche a répondu à cette question il y a bien longtemps déjà. Il appelait cette morale du bien et du mal : la morale des escalves. Peut-être voulait-il dire "qui fai"t des esclaves... culturels? intellectuels?
Qu'est-ce que le bien? Qu'est-ce que le mal? Ce qui est bien pour moi ne l'est pas forcément pour toi. Ce qui est mal aussi.
Nous vivons dans un monde subjectif. Uniquement subjectif.
Dans un Univers immense qui n'est pas à X dimensions mais à cinq sens. Les nôtres.
Et la mouche dans le sien.
Pour moi le mal c'est physique, concret. La torture par exemple.
Puisque je souffre alors je ne fais pas souffrir les autres. Mais est-ce là le bien? Je n'en suis pas certain. C'est peut-être de l'égoïsme qui sait?
Je ne supporte pas la souffrance des autres, elle m'est insupportable.
Cela dit je gère la mienne. Vieille compagne.
Il y a l'angoisse aussi. Peut-on pour autant la ranger dans le mal? J'sais pas.
Des tas de questions en suspens comme ça.
Amicalement.

2006-06-19 22:35:04 · answer #4 · answered by arthur c 3 · 0 0

Cette question renvoie à un des moments majeurs de l'histoire de la philosophie, celui des "renversements des valeurs" prôné par Nietzsche. La philosophie nietzschéenne a eu une importance considérable et c'est d'elle qu'est principalement issu le relativisme post-moderne dans lequel nous vivons encore aujourd'hui.

Selon Nietzsche, le bien et le mal ne sont en fait que des manifestations de la volonté de puissance qui sous-tend tous nos rapports au monde. Ainsi expose-t-il que si nous désirons la vérité c'est que nous confondons, dans toute la tradition métaphysique depuis Platon, le vrai et le bien. Derrière tout ce que nous faisons se cache une morale impensée en termes des bien et mal. Il faut penser en dehors de cette morale et pour cela procéder entermes de symptomatologie et de généalogie (décrire les pensées et en chercher les fondements cachés, en montrant ce que le fait d'adopter telle ou telle pensée apporte à celui qui pense).

C'est pourquoi Nietzsche a pu parler de "généalogie de la morale" pour montrer que les notions de bien et mal n'étaient pas des essentialités permanentes indiscutables mais bel et bien des symptômes d'un rapport au monde. Voilà pourquoi il appelle à philosopher réellement, c'est-à-dire "par delà bien et mal".

2006-06-19 21:36:04 · answer #5 · answered by Anonymous · 0 0

oui et non !! si tu vis seul bien entendu que tu pourrais en faire abstraction...
mais, nous sommes des animaux sociaux et donc ces notions nous sont nécessaires pour vivre en communauté. en effet dans une quelconque société celle- ci se verra obligée de définir ce qui est mal par opposition elle définira donc ce qui est bien ..car je reste convaincu que nous ne pouvons définir ce qui est bien, seulement ce qui est mal...ces deux notions sont fluctuantes. ce qui est bien chez nous ne l est pas forcement ailleurs. et ce qui est mal aujourd'hui ne le sera peut etre pas demain. repoussé au plus loin ce qui est mal est aussi faire avancer le bien dans une societe, ainsi que sade l'a fait et bien d autre aussi. en résume toute communaute se devra de definir ce qui est mal ou si tu preferes ce qui est interdit pour pouvoir vivre et créer une illusion d harmonie. en nous conformant à ces données ou notions nous acceptons de facto le bien et le mal

2006-06-19 21:18:31 · answer #6 · answered by fred 2 · 0 0

Non.Ta conscience,si tu en as une,est toujours là pour te rattraper.Il faut toujours tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler car meme si tu crois que l'autre mérite d'etre insulté parce qu'il a commencé à le faire,et bien c'est toi qui ensuite va se sentir mal d'avoir dit des horreurs!Frapper quelqun peut appaiser sur le coup mais ta consciebnce ou ton subconcient finira par te rappeler que tu as eu tort!Vivre en harmonie avec le bien et le mal est la clef du bonheur!

2006-06-19 20:00:13 · answer #7 · answered by Ylang 2 · 0 0

c'est nous même qui créons ces notions !

Nous aurons tendance à considérer comme mal ce que nous associons à la souffrance et au bien ce qui nous fait ressentir du plaisir.

2006-06-19 18:48:38 · answer #8 · answered by John John 3 · 0 0

Oui, mais sur une île déserte !

Le mal : que signifie cette expression ? La douleur physique ? La douleur morale ? La mauvaise action ? L'interprétation subjective de l'action de l'autre ?

En définitive "le mal" c'est "un bien" car il ne peuvent pas exister l'un sans l'autre.
Alors : parlez pas du mal le mal, ha ?!

2006-06-19 17:51:03 · answer #9 · answered by bucnitoare 2 · 0 0

Il y a peu de besoins qui, en leur absence, pourrait t'empêcher de vivre...techniquement ! Respirer, se nourrir, procréer. Avoir la conscience du bien ou du mal n'en fait pas partie et durant des milliers d'années, l' "Homme" s'en est très bien passé.

Cependant, depuis que des communautés humaines se sont crées et qu'un ordre social et politique s'est développé, " le bien " et " le mal " sont des notions qui permettent d'avancer même si ces notions ne sont aucunement universelles et qu'elles sont souvent ' galvaudées '.

Exemple : l'axe du mal de Georges Bush.

2006-06-19 17:49:19 · answer #10 · answered by MiKE : 2 · 0 0

fedest.com, questions and answers