Karl Marx est né à Trèves en 1818. Son père, Hirschel Ha Levi, avocat issu d’une famille de rabbins et de marchands, s’est converti au protestantisme pour pouvoir exercer sa profession. Sa mère s'appelle Henrietta Pressburg Hirshel. Karl Marx est baptisé dans le luthéranisme en 1824. Après avoir obtenu son baccalauréat dans un Gymnasium (lycée) de Trèves, Marx entre à l'université, d'abord à Bonn pour y étudier le droit, puis à Berlin où il se consacre davantage à l'histoire et à la philosophie. Il finit ses études en 1841 par la présentation d'une thèse de doctorat rédigée en grec ancien : Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Ãpicure (Differenz der demokritischen und epikureischen Naturphilosophie).
à Berlin, il appartient au cercle des « Hégéliens de gauche », dénommé aussi « Jeunes Hégéliens » (avec Bruno Bauer et d'autres) qui cherche à tirer des conclusions esthétiques et révolutionnaires de la philosophie de Georg Hegel.
L'hégélien de gauche Ludwig Feuerbach s'était lancé dans une critique de la théologie à partir de 1836 et avait commencé à se tourner vers le matérialisme (par opposition à l'idéalisme de Hegel). En 1841, cette orientation matérialiste prend le dessus dans sa philosophie (L'essence du Christianisme) et se combine avec la dialectique dite idéaliste de Hegel pour lui donner un caractère scientifique et historique saisissant le réel dans la logique de son évolution. Cette position se heurte à la politique du gouvernement prussien qui avait enlevé à Feuerbach sa chaire en 1832, puis lui avait interdit de revenir à l'université en 1836. Pour finir, les mêmes autorités interdisent à Bruno Bauer, autre grande figure de l'hégélianisme de gauche d'enseigner à Bonn en 1841.
Marx, après avoir obtenu son diplôme universitaire, part pour Bonn avec l'espoir d'y devenir professeur. Mais face à cette politique du gouvernement, il abandonne l'idée d'une carrière universitaire.
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Le journal d'opposition Rheinische Zeitung
Au début de 1842, certains bourgeois radicaux de Rhénanie, en contact avec les Hégéliens de gauche, créent à Cologne un journal d'opposition au gouvernement, la Rheinische Zeitung (Gazette Rhénane). Ils proposent à Marx et Bruno Bauer d'en devenir les principaux collaborateurs. En octobre 1842, Marx en devient le rédacteur en chef et s'installe à Cologne.
La tendance démocratique révolutionnaire du journal s'accentue sous la direction de Marx. Le gouvernement réagit en lui imposant une double, puis une triple censure. Puis, le 1er janvier 1843, il l'interdit. Marx avait été contraint de démissionner avant cette date, mais cela ne sauva pas le journal, qui suspendit sa publication en 1843.
L'un des principaux articles de Marx dans la Rheinische Zeitung est celui consacré aux conditions de vie des vignerons de la vallée de la Moselle. Ce reportage, ainsi que l'ensemble de ses activités journalistiques, lui fait prendre conscience de ses insuffisances en matière d'économie politique et le pousse à se lancer dans une étude en profondeur de celle-ci.
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Mariage
En 1843 à Kreuznach, Marx épouse une amie d'enfance, Jenny von Westphalen, avec laquelle il s'était fiancé étudiant. Sa femme est issue de la noblesse prussienne (l'une de ses ancêtres était Mary Stuart). Son frère aîné deviendra ministre de l'Intérieur de Prusse au cours d'une des périodes les plus réactionnaires que connut ce pays, de 1850 à 1858.
Annales Franco-Allemandes
à l'automne 1843, Marx s'installe à Paris afin de publier un journal radical à l'étranger avec Arnold Ruge (1802-1880). Un seul numéro des Annales Franco-Allemandes est édité. La publication s'interrompt du fait des grosses difficultés dans la distribution clandestine du journal en Allemagne et aussi par suite de désaccords entre Marx et Arnold Ruge. Les articles de Marx montrent que celui-ci se positionne déjà comme un révolutionnaire défendant une « critique impitoyable de tout l'existant » (même si « l'arme de la critique ne peut pas remplacer la critique des armes ») comptant sur les masses et le prolétariat pour changer l'ordre des choses, et non plus sur quelques dirigeants éclairés.
C'est à la même époque que Ludwig Feuerbach rédige ses Principes de la Philosophie de l'Avenir. « Il faut avoir vécu par soi-même l'effet libérateur de ces livres », écrira plus tard Engels, qui ajoute : « Nous devînmes tout d'un coup tous des Feuerbachiens.»
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Rencontre avec Engels
Karl Marx et Friedrich EngelsEn septembre 1844, Marx rencontre Friedrich Engels qui passe quelques jours à Paris ; c'est le début d'une profonde amitié. Engels avait dû à l'âge de 18 ans quitter le lycée pour devenir employé de commerce à Brême pour des raisons familiales. Ãtudiant par lui-même la philosophie, il était devenu partisan de Hegel tout en rejetant le soutien que celui-ci avait apporté à l'Ãtat prussien. En 1842, il avait quitté Brême pour prendre un poste dans une firme commerciale de Manchester dont son père était l'un des propriétaires. Là , il avait rencontré la misère prolétarienne dans toute son ampleur et en avait étudié systématiquement les conditions (La condition des classes laborieuses en Angleterre, 1845). Cette rencontre n'est donc pas le fruit du hasard.
Peu après celle-ci, Marx et Engels travaillent de concert à leur première Åuvre commune : La sainte famille où ils s'attaquent à la philosophie critique de Bruno Bauer dont ils avaient été proche. Vient ensuite L'Idéologie Allemande (essentiellement rédigée par Marx) principalement axé autour d'une critique très virulente de Max Stirner nommée 'Saint Max' et qui occupe près des deux tiers de l'ouvrage. Cet ouvrage défend une conception matérialiste de l'histoire qui dépassait la conception du matérialisme de Feuerbach. Par une critique sévère de Bruno Bauer et de Max Stirner, Marx et Engels marquent ainsi une rupture non seulement avec Feuerbach, mais aussi avec le socialisme utopique et l'idéalisme hégélien de gauche, et plus largement l'idéalisme de Hegel lui-même. Mais l’ouvrage ne trouve pas d’éditeur, et il ne sera publié que près d’un siècle plus tard. Dans les Thèses sur Feuerbach, court texte retrouvé dans le même manuscrit, Marx écrit : « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières ; ce qui importe, c'est de le transformer ».
Au milieu des années 1840, Marx et Engels prennent une part active dans la vie alors bouillonnante des groupes révolutionnaires parisiens. Beaucoup d'entre eux étaient particulièrement influencés par les doctrines de Pierre-Joseph Proudhon exprimées principalement dans son ouvrage Philosophie de la misère. Marx en fait une critique très sévère dans Misère de la Philosophie. L'avant-propos montre le caractère polémique et ironique du style de Marx : « En France, il [Proudhon] a le droit d'être mauvais économiste, parce qu'il passe pour un bon philosophe allemand. En Allemagne, il a le droit d'être mauvais philosophe, parce qu'il passe pour être économiste des plus forts. Nous, en notre qualité d'Allemand et d'économiste, nous avons voulu protester contre cette double erreur. »
Sur la demande insistante du gouvernement prussien, Marx, considéré comme un dangereux révolutionnaire, est chassé de Paris en 1845. Il arrive alors à Bruxelles. La maison qu'il occupe au 50 de la rue Jean d'Ardenne à Ixelles entre janvier 1847 et février 1848 sert de point de rencontre à tous les opposants politiques.
Au printemps 1847, Marx et Engels rejoignent un groupe politique clandestin, la Ligue des Communistes. Ils y prennent une place prépondérante lors de son second congrès à Londres en novembre 1847. A cette occasion, on leur demande de rédiger le Manifeste de la Ligue, connu sous le nom de Manifeste du Parti communiste, qui paraît en février 1848.
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Révolutions de 1848
à l'éclatement de la Révolution de février 1848, Marx quitte la Belgique pour revenir à Paris. Avec l'extension de la révolution à l'Allemagne, il part pour Cologne pour y devenir rédacteur en chef de la Neue Rheinische Zeitung (La Nouvelle Gazette Rhénane) publiée du 1er juin 1848 au 19 mai 1849.
Avec la victoire de la contre-révolution, Marx est poursuivi devant les tribunaux. Il se défend devant les jurés en déclarant : « le premier devoir de la presse, c'est de saper tous les fondements de l'état politique existant ». Il est acquitté le 9 février 1849, mais le gouvernement l'expulse le 16 mai de la même année, bien qu'il soit citoyen prussien.
Il retourne alors à Paris dont il est de nouveau chassé après la manifestation du 13 juin 1849. Il part ensuite pour Londres où il résidera le restant de ses jours.
La vie de Marx en exil est extraordinairement difficile comme en témoigne sa correspondance. Malgré l'aide financière d’Engels, lui et sa famille doivent faire face à une extrême misère : « Ma femme est malade, la petite Jenny est malade, Léni a une sorte de fièvre nerveuse. Je ne peux et je ne pouvais appeler le médecin, faute d'argent pour les médicaments. Depuis huit jours, je nourris la famille avec du pain et des pommes de terre, mais je me demande si je pourrais encore me les procurer aujourd'hui » (à Engels, 4 septembre 1852). L'un de ses enfants, Edgar, mourra d'ailleurs de faim.
Il écrit alors une série de sept articles, rassemblés sous le titre Le 18 brumaire de Louis Bonaparte, décrivant les débuts de la deuxième République française et son évolution vers le coup d'état du 2 décembre 1851 aboutissant au Second Empire.
Ce n'est qu'en 1861 que sa situation s'améliore quelque peu, grâce à l'aide financière plus fournie de Engels. En 1864 sa situation financière s'améliore sérieusement grâce à l'héritage de sa mère, qui avait toujours refusé de lui verser la part qui lui revenait de celui de son père, mais le train de vie de la famille Marx restera toujours d'un niveau modeste.
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New York Tribune
Il consacre toutes les années 1850 à rédiger des centaines d'articles « alimentaires » pour des journaux comme le New York Tribune tout en se livrant à des recherches approfondies en économie, histoire, politique, etc. Dans le même temps, il reste en correspondance avec les révolutionnaires du continent et rédige des brochures politiques en lien avec l'actualité. Il passe aux yeux des gouvernants prussiens comme le chef d'une organisation de conspirateurs, alors que la Ligue des Communistes n'existe plus depuis son auto-dissolution en 1852. Il est en fait isolé. Sa situation économiquement précaire ralentit son travail.
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Retour aux écrits politiques
Ce n'est qu'en 1859 qu'il achève et publie la Contribution à la critique de l'économie politique. Y sont présents tous les éléments essentiels, en particulier la loi de la valeur, du Capital. Marx écrit à cette époque : « Je ne pense pas qu'on ait jamais écrit sur l'argent tout en en manquant à ce point ».
En 1859, il sort de son isolement politique pour prendre la direction du journal germanophone Das Volk en lien avec les regroupements qui s'opèrent dans le mouvement ouvrier allemand et qui vont déboucher sur la constitution par Ferdinand Lassalle du premier véritable parti ouvrier allemand (ancêtre du SPD).
En 1867 Marx publie enfin, après plus de 20 ans de travail, la première partie de son ouvrage Le Capital. Il continue son travail pour achever les deux tomes suivants mais, malade et manquant de temps, il ne laissera que des brouillons inachevés.
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L'Internationale des Travailleurs
En 1864, il rédige l’Adresse Inaugurale de l'Association Internationale des Travailleurs, qui se fonde alors. Cette adresse inaugurale devient l'âme de cette Première Internationale. Tout l'effort de Marx dans la rédaction de cette inauguration tend à unifier le mouvement ouvrier qui connaît toutes sortes de formes de regroupements se réclamant du socialisme sur des bases diverses et contradictoires (Mazzini en Italie, Proudhon en France, Michel Bakounine en Suisse, syndicalisme britannique libéral britannique, droite lassalienne en Allemagne, etc.).
La Commune de Paris est écrasée en 1871. Marx rédige un texte qui est adopté par l’Internationale : La Guerre civile en France. Karl Marx tire la conclusion que le prolétariat ne peut pas se contenter de s'emparer de la machine d'Ãtat pour la faire fonctionner à son profit : il devra la détruire de fond en comble. Marx salue la nouvelle démocratie apparue avec la Commune : le principe de l'éligibilité et la révocabilité des responsables à tous les niveaux de la société (exécutif, législatif, judiciaire). Ce texte fait grand bruit, et le nom de l’auteur est alors révélé : Karl Marx acquiert pour la première fois une certaine renommée, y compris au sein du mouvement ouvrier.
Des divergences importantes apparaissent au sein de l'Internationale. En 1872, les bakouniniens sont exclus, de part la constitution d’une fraction secrète mais aussi à cause de la dégradation des rapports entre Marx et Bakounine. S’y ajoutant la quasi-disparition du mouvement ouvrier en France du fait de la répression de la Commune, l'AIT cesse pratiquement d'exister en Europe (une partie importante des militants de l’Internationale ont préféré suivre les principes fédéralistes prônés notamment par Bakounine). Le Conseil général de l’AIT de Londres est transféré à New-York, et une internationale ouvrière fédéraliste réunissant des exclus se constitue la même année.
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Fin de sa vie
Tombe de Marx à LondresLa santé de Marx est minée par son travail politique inlassable d'organisation de l'Internationale et la rédaction encore plus épuisante de son Åuvre. Il laisse pour l’essentiel à Engels le soin de suivre les développements du SPD, même si en 1875 Marx écrit une critique très dure du programme de Gotha du SPD. Karl Marx se consacre ensuite essentiellement à l'achèvement du Capital, pour lequel il collecte une masse considérable de nouveaux matériaux et, en plus des langues qu'il maîtrisait déjà (français, anglais, italien et allemand), apprend le russe. Toutefois, sa santé déclinante l'empêche d'achever les deux derniers volumes du Capital. Engels se chargera par la suite de rassembler et mettre en forme ses notes afin de publier des matériaux partiels.
Jenny, la femme de Marx, sans le soutien et le courage de laquelle il n'aurait pu mener son combat pour l'émancipation humaine, décède le 2 décembre 1881. Les deux époux avaient rompu avec leur classe d'origine, qui le leur fit payer chèrement à eux et à leurs enfants. Mais aucun d'eux n'abdiqua son droit à la liberté.
Après un séjour en Algérie, Marx s'éteint paisiblement dans son lit le 14 mars 1883. Il est enterré près de sa femme dans le cimetière de Highgate à Londres, Angleterre.
« Imagine l'homme humain et son rapport au monde comme un rapport humain, et tu ne pourras échanger l'amour que contre l'amour, la confiance que contre la confiance, etc. Si tu veux jouir de l'art, tu devras avoir une culture artistique ; si tu veux avoir un ascendant sur autrui, tu devras être capable d'agir pour le bien des autres et exercer une influence stimulante. Chacun de tes rapports avec l'homme - et avec la nature - devra être une manifestation déterminée, conforme à l'objet de ta volonté, à ta vraie vie individuelle. Si tu aimes sans susciter l'amour réciproque, si ton amour ne provoque pas la réciprocité, si vivant et aimant tu ne te fais pas aimer, alors ton amour est impuissant, et c'est un grand malheur. » (Ãconomie et Philosophie, L'argent)
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Description de ses Åuvres
Marx a été un philosophe et un journaliste avant d'être un révolutionnaire. Mais tous ses écrits sont marqués par la volonté de combattre toutes les injustices et les tyrannies.
Marx est souvent présenté par ses détracteurs comme quelqu'un de difficile à lire. C'est là quelque chose de tout à fait contestable. Si dans L'Idéologie Allemande, une bonne culture philosophique est préférable, l'immense majorité de ses écrits ne nécessite pas de connaissances approfondies. Souvent Marx fait appel à des connaissances qui relèvent de divers domaines : philosophie, économie, histoire, mathématiques, littérature, art, tous domaines dont il était un passionné.
Dans le Manifeste du Parti Communiste, Marx développe un raisonnement sur l'histoire et le monde avec clarté et sans jamais tomber dans le simplisme. Ce document analyse le champ de la vie sociale, la théorie de la lutte des classes, décrit les tâches des communistes et le rôle révolutionnaire du prolétariat dans l'abolition du travail salarié et la constitution d'une nouvelle société communiste.
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Citations marquantes
« Pour nous, le communisme n'est pas un état de choses qu’il convient d’établir, un idéal auquel la réalité devra se conformer. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l'état actuel des choses. Les conditions de ce mouvement résultent des données préalables telles qu’elles existent actuellement. (L'Idéologie allemande, La Pléiade, Åuvres tome 3, p. 1067) »
« Ce sont les hommes qui font l'histoire, mais dans des conditions qui ne sont pas déterminées par eux. »
« Avant tout, nous constatons que les droits dits de l’homme, les droits de l’homme par opposition aux droits du citoyen, ne sont rien d’autre que les droits du membre de la société bourgeoise, c’est-à -dire de l’homme égoïste, de l’homme séparé de l’homme et de la collectivité. » (La Question Juive)
« Pour ce qui me concerne, ce n'est pas moi qui ai découvert l'existence des classes dans la société moderne ou la lutte qui les oppose. Bien longtemps avant moi, les historiens bourgeois ont décrit le développement historique de cette lutte des classes et les économistes bourgeois l'anatomie économique des classes. Tout ce que j'ai fait de neuf a été de prouver : 1) que l'existence des classes est seulement liée aux phases particulières, historiques du développement de la production, 2) que la lutte des classes mène nécessairement à la dictature du prolétariat, 3) que cette dictature elle-même ne constitue que la transition vers l'abolition de toutes les classes et vers une société sans classe. » (Lettre à Widermeyer, 1852)
« Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. »
« La religion est le soupir de la créature accablée par le malheur, l'âme d'un monde sans cÅur, de même qu'elle est l'esprit d'une époque sans esprit. C'est l'opium du peuple » (Contribution à la critique de La philosophie du droit de Hegel)
« A la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous. » (Manifeste du Parti communiste)
« Que les classes dirigeantes tremblent devant l'éventualité d'une révolution communiste. Les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes. Et c'est un monde qu'ils ont à gagner. » (Manifeste du Parti communiste)
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Liste non-exhaustive des Åuvres et textes
Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Ãpicure
La question juive (1843) texte sur wikisource
Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel (1843)
Manuscrits de 1844 (publié de façon posthume)
Thèses sur Feuerbach (1845, publié de façon posthume)
La Sainte Famille (en collaboration avec Engels, 1845)
L'Idéologie allemande (en collaboration avec Engels, 1846, publié de façon posthume) texte sur wikisource (incomplet, manquent les chapitres II et III)
Misère de la philosophie (1847)
Manifeste du Parti communiste (1848) texte sur wikisource
les Luttes de classes en France (1850)
Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1852)
Contribution à la critique de l'économie politique (1859)
Le Capital (1867 – seul le livre I a été achevé par Marx)
La Guerre civile en France (1871)
Critique du programme de Gotha (1875, publié de façon posthume)
De façon assez étonnante, il n'existe aucune édition exhaustive des écrits de Karl Marx. L'édition la plus complète en allemand est la « MEGA » (Marx-Engels-Gesamtausgabe), initiée par David Riazanov. L'édition la plus complète en français est constituée des quatre tomes publiés dans la Bibliothèque de la Pléia
2006-06-27 15:56:35
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answer #4
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answered by rannouch 2
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