Etant donné le vide sidéral qui nous sépare et me sidère du même coup, j’ajouterais à ce même coup qui est le votre depuis son origine, toute la crème de mon amertume, soit quelques grumeaux indigestes.
Il se trouve que parmi les plus grossiers de vos coups, réside celui de tenter –en vain- de me faire porter vos fantasmes carriéristes venues d’une entité générationnelle dans laquelle je ne daignerais y poser le pied, même sale. Inutile donc de vous préoccuper du passé ancestral de ma famille, puisque jamais plus mon pied ne connaitra vos filets étroits, nommé valeurs. Peut-être seulement, viendra t’il désormais s’écraser sur votre visage vieillit, quand par un dimanche je m’ennuierais, ou un lundi, comme il me plaira.
De tout mon cœur, lourd comme les pierres que vous y avez projeté, je vous écris ces mots si drôles, qui devraient vous réchauffer par cet hiver qui avance, étant donné la flamme destructrice qui vous anime.
Enfin, puisse mon courrier vous saigner l’âme, et s’il échoue, qu’il vous donne alors envie de saigner la mienne, afin que je puisse vous transmettre les derniers dégueulis que je réserve à votre attention, comme à chaque fois que me vient l’affreuse pensée de votre existence.
2007-09-25
08:52:45
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demandé par
Anonymous