Après que le plaisir m'ait saoulé de ses fètes
Miroir, toi qu'on ne trompe pas, toi qui me voit
Telle que le matin m'a surpris et défait
Et que la volupté m'ait plié sous ses lois,
Ne va pas ébruiter mes souvenirs d'alcove,
Garde entre toi et moi les secrets de ma nuit,
Ne mets plus sous mes yeux ces vastes cernes mauves
Ni l'affreuse terreur de la vie qui s'enfuit.
Miroir, garde enfermé dans ta prison de verre
Les fins cils noirs griffés, en creux, près de mes yeux,
Le rose trop bleuté qui teinte mes paupières
Et l'argent qui commence à hanter mes cheveux,,,,
2006-12-29
04:05:09
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14 réponses
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demandé par
lerebel
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