"Ode à Odette Hihi, depuis la maison de retraite"
Odette Hihi, dès que je vous ai aperçue
Fringante, troublante, avec vos cheveux opalins
Tout de suite je vous le confesse stricto sensu
J’ai fait à nouveau provision de Sopalin.
Car à la seule idée que mes mains délicates
Puissent un jour caresser votre exquise crinière,
Mon sexe se gonfle sur mon doux sommier à lattes.
Si ça vous chante, vous cajolerez mon derrière.
Les joyeux bisaïeuls que nous sommes baiseront
Nos lèvres centenaires et nos sillons ridés,
Vous goûterez sans doute mes mains de vigneron,
Tandis que je vous fixerai sur le bidet
En train de procéder à votre hygiène intime,
Je vous tendrai savons et poire à lavement
J’inhalerai enfin vos arômes maritimes,
Vous Odette, ma chère dame, chère grand-maman.
Oubliez l’infâme vieillard que je suis, Odette
Et venez, je vous prie dès minuit dans mon antre
Gâter de vos délicieuses mains de starlette
Mon bienheureux mais cependant fripé bas-ventre.
2007-01-06
08:28:31
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demandé par
Anonymous
dans
Amour et relations - Divers